Déjà fortement exposé à la concurrence chinoise depuis vingt ans, le secteur a été frappé par la crise de l'énergie, ce qui incite plusieurs acteurs à accélérer leur transformation. S'adapter ou mourir : la chimie européenne n'a plus vraiment le choix. Depuis le début de la crise de l'énergie, le secteur a fait le dos rond. Les géants allemands ont mis en place de gigantesques plans de réduction de leurs coûts : 500 millions d'euros par an chez BASF , 250 millions cette année chez Evonik… Mais la tendance tarde à s'inverser.